Armé de son fidèle bandana et vêtu de la tenue jaune fluo du kid de Las Vegas (André Agassi, ndlr), le beau et grand Thierry n’a pas à rougir d’une carrière marquée par...
0 victoire en tournoi ATP,
Quelques tournois challengers remportés devant des champions régionaux ou des minimes,
Un 1/4 de finale à Roland Garros en 1990, balayé par l’Equatorien Andres Gomez,
Un 1/4 de finale à Wimbledon en 1991, où il fût pulvérisé en 3 sets,
Une formidable 44ème place au classement ATP au sommet de son auguste carrière...
Mais, malgré cela, Thierry a toujours sur faire don de soi pour régaler les spectateurs avides de sensations en exécutant quasi systématiquement des figures acrobatiques dignes d’un Philippe Candeloro ou d’une Surya Bonali en plein effort. Il n’hésitait pas en effet à s’écrouler de tout son long sur la terre battue chaude et fumante du court n°11 de Roland Garros.
Et, pas avare de facéties, c’est toujours lui qui affirmait avoir fait un match honnête au micro du polyglotte analphabète Nelson Monfort après une déroute de plus face au dangereux joueur haïtien Ronald Agenor.
Ah ! Tu sais Thierry, la République t’es reconnaissante pour avoir fait un temps oublier le terrible drame qu’elle venait de connaître en cette année 1986 avec la disparition tragique de son plus célèbre amuseur populaire, Coluche.
Merci d’avoir redonner le sourire à des millions de lèvres grâce à tes services à 84 km/h et tes smatchs dans la tribune présidentielle du Central, sans oublier tes amorties mémorables qui rebondissaient juste derrière la ligne du carré de service et qui laissait donc tout le temps à tes adversaires de te coller un coup droit dans les dents…