- Le portrait de Lova par Antoine de Caunes -

Lova ! Aaahhh ! Lova ! Enfin, vous revoilà, ô sculpturale cariatide de mes nuits enfiévrées. Ainsi, il sera dit que je n’aurai pas attendu tout ce temps en vain, Lova, et que tous ces rêves volages -où je voyais vos lolos voler, suaves volailles dont je farcissais mes vol-au-vent sous les vivats de divas au volant de véloces vélos volés- oui, que ces rêves finiraient par devenir réalité, ou plutôt que votre seule présence parmi nous me les rendrait palpables. Je parle des rêves. Car, comment ne pas rêver vous voir sur ce plateau Lova ? Vous la femme accomplie (bien que votre époux ne s’appelle pas Compli, bien sûr). Non, je veux dire la femme complète, celle dont les charmes, les avantages et l’esprit méneraient à la folie tout homme normalement constitué. N’avez-vous pas à vous seule, Lova, tout ce qu’il faut pour combler un homme, alors que, à en croire Philippe, il en faut au moins trois pour pouvoir vous combler vous ? Je m’explique : des cinq sens dont le nature nous a pourvus, il n’en est pas un que vous ne parveniez à satisfaire.

Le premier sens que vous charmez, Lova, c’est l’odorat, puisque vous vous apprêtez à lancer sur un Japon à peine remis d’Hiroshima, un parfum qui, j’en suis sûr, fera là-bas l’effet d’une bombe. Parfum dont j’ai la chance de posséder ici un flacon prototype et dont je vais me faire une joie d’arroser, en avant-première, notre public privilégié ( Antoine va arroser le public).

Le deuxième sens, c’est bien sûr, et j’aurais dû commencer par cela, la vue. Car enfin, comment ne pas s’extasier devant vos yeux de biche qui parviendraient à réveiller la concupiscence d’un cerf empaillé ? Comment ne pas se sentir attiré par ces lèvres purpurines dont je sais que plus d’un sapeur pompier rêverait de leur faire un bouche à bouche éperdu ? Et ce corsage qui gonfle d’espérance les naufragés de l’amour solitaire. Et cette taille de guêpe, qui donne l’irrésistible envie de chercher plus avant l’entrée secrète de la ruche. Et cette croupe boulversante -appelons les choses par leur nom, Lova- qui explique à elle seule pourquoi Alain Delon a dit de vous que vous étiez, je cite, "un félin expressif".

Le troisième des sens que vous embrasez, Lova, c’est bien sûr l’ouïe. Oui l’ouïe. Car, quel plaisir de se secouer sans retenue sur les pistes de danse au son de votre voix qui, sans chercher à rivaliser avec celle d’une Montserrat Caballe, n’en est pas moins délicieuse. Et j’en connais certains que ce chant attire aussi irrésistiblement que celui des sirènes attira Ulysse. Oui, Philippe, c’est encore de lui qu’il s’agit. A tel point que, comme il est habitué à fréquenter soir après soir le Crazy Horse où il a sa place réservée au premier rang, la direction, pour lui rendre hommage, a décidé d’immortaliser sa célèbre coiffure en en dotant les girls pour le tableau final. Un tableau désormais intitulé : "La brosse du plaisir".

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